Témoignages de bénévoles parrains et marraines :
“Cela m’énervait de ne pouvoir rien faire en faveur des réfugiés, j’en ai parlé à mes parents et à ma soeur”. Julia “Comme nous n’avions pas la possibilité d’accueillir quelqu’un chez nous, nous nous sommes tournés vers le parrainage” sa maman d’origine allemande, vivant depuis douze ans en Suisse, devenue mi-avril 2016 la marraine d’une famille originaire d’Erythrée. L’échange se fait au niveau de la vie quotidienne : sorties communes, jeux avec les enfants, conseils pour l’école ou les problèmes administratifs, appui pour l’apprentissage du français… |
“On ne sera jamais ses parents. On veut juste qu’il puisse avoir un avenir et une formation, d’autant qu’il aime apprendre. Accueillir un enfant ainsi n’est pas surnaturel: c’est juste partager des moments de vie”. Guillaume, père de famille, ‘parrain’ d’Abed, un Afghan réfugié de 14 ans, qui vient chez lui et sa famille en moyenne deux fois par semaine |
« Nous avons fait quelques sorties, nous avons mangé une raclette lors d’une présentation d’une ONG mais nous aurions aimé faire davantage pour eux et malgré cela nos parrainés nous ont dit, pleins de reconnaissance : « vous êtes notre famille en Suisse ! » Bernard et son épouse parrainent une famille de Bosnie sur la Riviera |
On marche ensemble dans la ville, on s’assoie au bord du lac, on partage des moments toujours sympathiques comme préparer ensemble un repas. Teddy est devenu un ami. Je suis vraiment contente de m’être lancée dans l’Action-Parrainages ! » Alexandra, une trentaine d’années, parraine Teddy, d’Ethiopie, étudiant à Lausanne à l’école de la Transition. |
« Nous continuons le parrainage avec la jeune Afghane que nous avons rencontrée par le biais de l’action parrainage il y a un an. A sa majorité, elle a été transférée à l’autre bout du canton. Nous la voyons environs deux fois par mois. La distance géographique s’oppose à la possibilité de se voir plus régulièrement pour de courts moments. Nous sommes en contact téléphonique toutes les semaines. Ça se passe très bien. Elle est ouverte à tout, veut apprendre, connaître, participer, c’est très agréable. Elle est parfaitement intégrée dans notre famille, et commence à connaître notre cercle d’amis. Elle a d’ailleurs été engagée comme baby-sitter pour s’occuper des enfants lors d’un souper de mariage d’amis le weekend dernier, c’était une belle expérience. » Delphine et Niels, Nord vaudois. |
« Cela m’a permis de mieux faire mon travail de logopédiste, j’ai modifié ma façon de travailler depuis que je parraine une famille syrienne »
Une jeune femme de la région de Moudon. |
Témoignages de parrainés :
“J’ai laissé les miens, mais j’ai trouvé d’autres frères”
Yunis, requérant d’asile mineur non accompagné, 17 ans, originaire du Kenya d’où il a fui la guerre. |
« J’ai marché de Grèce en Serbie …et je suis en Suisse depuis deux ans » dit Rachid, dans un français approximatif « au début je ne savais pas parler un mot, j’avais besoin d’un interprète, je ne connaissais personne, je pleurais souvent dans ma chambre le soir… Mais maintenant ça va beaucoup mieux, je suis à l’Ecole de la Transition à Lausanne, j’y apprends les maths et le français, je prends 10 heures de cours de français par semaine, et j’ai rencontré Alberto mon parrain, qui m’a aidé à m’inscrire gratuitement dans un club de sport, et avec qui je fais de la course à pied, ma passion. Je le vois tous les 15 jours. » Rachid est un Afghan d’une vingtaine d’années, ultra souriant, réfugié tour à tour en Iran, Turquie …ayant quitté à 12 ans l’Afghanistan avec son cousin, après le décès de ses parents et sous la menace. |
« C’est vraiment agréable de pouvoir compter sur quelqu’un, de savoir qu’on n’est pas seuls » Senata, migrante de Bosnie, parrainée avec ses parents qui ne parlent pas français. |
« En foyer, je me sentais seul. Avoir eu la chance d’être parrainé a changé considérablement ma vie.» Arif, un migrant éthiopien de 18 ans hébergé au foyer EVAM de Chamby. |
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